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Retour sur Aquaculture Europe 2020

Du 12 au 15 avril 2021, nous avons participé à l’une des plus importantes rencontre de la filière aquacole : Aquaculture Europe 2020. Organisée dans un premier temps en fin d’année 2020, cette édition a été totalement revue pour être proposée en 100% digitale.

Nous avons sélectionné 56 conférences, en lien avec les problématiques/enjeux de nos adhérents, mais aussi de la filière, plus largement. Ces interventions portaient principalement sur l’environnement et le développement de la filière, avec les thématiques suivantes :

  • l’économie circulaire – l’utilisation des ressources – les impacts sur l’environnement
  • l’automatisation des procédés, et l’aquaculture de précision
  • les nouvelles techniques d’élevages (aquaponie, IMTA, nouvelles espèces)
  • l’alimentation aquacole durable
  • les marchés émergents
  • les nouvelles tendances de consommation
  • (…)

Découvrez l'appréciation de Marie, Chargée de mission :

Les conférences ont porté sur des thématiques variées attenantes à l’aquaculture en général. Les aspects de réduction des impacts des élevages aquacoles (marins et terrestres) sont largement revenus. En effet, bien que le développement de l’aquaculture soit nécessaire pour permettre de nourrir la population mondiale croissante et limiter les impacts négatifs sur les stocks de poissons et crustacés sauvages, la diminution de l’empreinte environnementale de ces élevages est un enjeu majeur. Pour y parvenir, des études sont menées afin de quantifier les impacts carbones des élevages, mais également sur toute la chaîne : en allant des producteurs d’ingrédients, à leur transport, à la production aquacole en elle-même, la transformation des produits et leur transport jusqu’au consommateur final. Ce sont tous ces points qui sont mis en lumière afin de permettre de contribuer à leur amélioration. Plusieurs axes sont proposés à différents points tels que :

  • la nourriture : produire de meilleurs ingrédients avec des qualités nutritionnelles supérieures, mais également mieux doser les quantités de nourriture ou introduire des systèmes IMTA afin de « réutiliser » les aliments non consommés et diminuer la pollution par eutrophisation;
  • promouvoir les marchés locaux et donc réduire les coûts énergétiques de transports;
  • développer des capteurs pour gérer la qualité de l’eau : cela permettra de gérer les pratiques, d’anticiper des décisions et de promouvoir le bien-être animal;
  • mieux gérer les maladies : grâce aux capteurs qui permettront de suivre la qualité de l’eau et d’anticiper le développement de pathogènes, trouver de meilleurs moyens de lutte contre les pathogènes…

Toutes ces notions de meilleures pratiques en général étaient accompagnées de développement technologiques. Ces nouvelles technologies devront être accessibles aussi bien financièrement que dans leur utilisation pour les professionnels du secteur souhaitant les adapter à leurs installations existantes. Les données générées devront également être facile à traiter et permettre des modélisations et prises de décisions facilitées.

Différents projets ont également été présentés, sur les thématiques citées précédemment, laissant envisager des améliorations des pratiques dans les années à venir !

Pour plus d'informations, n'hésitez pas à la contacter !

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